Dans nos lointains souvenirs sont tombés des martyrs, nos récents souvenirs nous ont laissé voir des hommes et des femmes périr. L’ histoire est la même et elle répète son récit douloureux. Les plus valeureux tiennent des propos sur des plateaux, des réseaux sociaux, divers canaux, en oubliant la couleur des larmes du malheureux. Ne nous y trompons pas, les signes de la déchirure sont présents et les différents camps sont prêts à en découdre à tout moment. C’est inquiétant tous ces intervenants qui sur les plateaux prônent la victoire indiscutable de leur grand combattant. Ce qui est évident c’est le grand perdant : Le peuple vaillant et espérant le grand changement. On ressent déjà la peur même si on l’évoque pas. Dans tous les cas on n’a pas le choix. Ou aller, tout a été investi ici. C’est ici que tout a été construit et c’est évident qu’on veut y vivre pour longtemps.
Ce qui est le plus alarmant c’est le sentiment de méfiance qui se lit dans les regards ouverts des uns et des autres. On se questionne encore ; sommes nous à tort des ennemis ? Avons nous raison d’être des amis ? Pouvons nous relever le grand défi ? Celui de la paix et de la cohésion ? C’est une nation qui est à bâtir et les élections ne peuvent pas tout détruire. Le bon sens pourra t’il prendre le pas sur les intérêts à outrance ? Ferons nous le grand pas pour une vraie alternance. Et même si nous voulons poursuivre avec le grand maître de séance, le ferons nous pour la première fois avec élégance pour donner une grande chance aux citoyens longtemps éprouvés dans la souffrance. On s’en remet uniquement à celui qui peut résoudre cette équation ; DIEU notre seule espérance.
A bon Lecteur Salut !
CASUS
