Il n’y a pas de nationalité quand on n’a pas encore créé de nation. On a un drapeau, un logo, un emblème, un hymne, mais à la moindre élection, c’est le chaos qui domine. Sur notre continent et principalement dans certains pays, les élections ouvrent la voie de l’exil à ceux qui peuvent partir. Ceux qui décident de rester choisissent involontairement de mourir. Pour élire simplement un nouvel exécutant du peuple, il faut tuer le peuple. C’est à croire que la vraie raison est ailleurs. Et d’ailleurs, qui a dit que ceux qui postulent pour le grand trône le font tous pour le peuple. Quand ceux qui sont au sommet narguent ceux qui sont en bas, tout le monde veut y arriver pour dominer à son tour.
C’est sur mon continent que la politique créé des milliardaires qui deviennent débonnaires pour leurs clans et plongent davantage le reste du peuple dans le calvaire. Et si on sortait des enfers et qu’on arrêtait ces parodies d’élections pour construire de solides nations qui pourront porter de grandes ambitions, de fortes valeurs pour un bonheur partagé. Une nation homogène, où autochtones et allogènes vivraient en harmonie dans le respect de leurs droits et devoirs, de leurs différences. Une nation où la religion, l’ethnie, la langue, porterait la couleur de la nation. Une nation où justice et égalité seraient une réalité. Une nation où les richesses seraient équitablement redistribuées et où les chances seraient à égales répartitions. Un nation de frères et de sœurs qui défendent la nation, qui se portent et la portent. Une nation forte de sa différence qui travaille ensemble pour préserver l’héritage et qui règle ses divergences dans la vérité et la transparence. Une nation qui construit son intérêt autour de l’intérêt national.
C’est alors que nous pourrons prétendre distribuer des cartes nationales pour justifier d’une nationalité. Nos pays devront se servir de leurs fractures d’hier pour construire de nouvelles fondations d’unions. Nous pouvons y arriver si nous décidons de nous affranchir des voix obscures qui chantent dans nos esprits. La véritable richesse, c’est d’inscrire de la meilleure des manières, son Nom dans l’histoire de son pays, en apportant sa contribution à la paix et à la construction d’une solide nation. Si nous portons de nouvelles valeurs, nous pourrons porter à la tête de nos pays, des femmes et des hommes de valeurs qui porteront de grands projets-nations pour redonner au continent africain toute sa valeur.
A bon Lecteur Salut !
CASUS