La Ville Lumière

C’est la ville lumière qui assombri les capitales africaines qui veulent s’affranchir du parfum de la liberté. C’est elle qui finance les coups d’États qui installent des dirigeants qu’elle se choisit. Elle l’a fait avant les pseudos indépendances. Elle l’a fait pendant et continue avec les héritiers vaillants qui veulent s’affranchir de l’occupant. De plus en plus les langues se délient les artisans-coopérants du chaos parlent pour se libérer d’un poids qu’ils portent et les yeux plongés depuis dans l’obscurité s’éclairent de la vérité. Le passé glorieux de la grande capitale de la liberté semble si lointain, c’est l’heure de la grande liberté. 

Leur grand prophète a un peu trop parlé. Il a poussé l’ironie et le cynisme à son paroxysme. Il s’est vicieusement fait l’apôtre de la délivrance à son grand regret. Il a voulu dicter et s’est fait dicter. C’est une leçon que ses deux mandats n’oublieront pas. Ils rappellent qu’un jeune homme fougueux, prétentieux, a ouvert les yeux sans le savoir à des ambitieux silencieux qui ont désormais décidé de prendre leur destin en main. C’est la grande marche affirmée vers la lumière, loin, très loin de la ville lumière. Cette belle cité s’est toujours présentée comme la fée dorée, l’épouse dévouée qui au parfum des sombres dessins veut continuer d’asseoir son hégémonie sur un continent et ses richesses, pour continuer d’éclairer sa cité. Et le symbole de son élégance scintille lors de ses grands événements et nous rappelle sans cesse nos atroces bouleversements.

Pour continuer de les illuminer, nombreux sont tombés au Congo, les diamants à la main. Sur le chemin, des enfants ont été enrôlés pour extraire l’or des sapins.
Et le pétrole, le cacao qui ont semé partout le chaos pour que s’éclaire la grande tour de fer. La grande vérité est que Bamako, Abidjan, Lomé, Cotonou, Ouaga, sont dans l’obscurité pour que scintille toujours plus fort la ville lumière.
Le train est en marche et nos vaillantes lampes sont éclairées pour nous guider et nous conduire sur le chemin.

A bon Lecteur Salut !

 CASUS

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Panier
Retour en haut